L’exploration que nous vous rapportons aujourd’hui à été faite il y a plusieurs mois maintenant. Nous avons attendu pour la publier car nous ne voulions pas accélérer la dégradation de ce site en mettant des casseurs sur sa piste.
Le bâtiment étant aujourd’hui ravagé les photos que vous pouvez trouver dans la galerie n’ont plus rien à voir avec l’état actuel des lieux.

Nous sommes à la fin de l’automne et nous nous dirigeons vers un spot d’une catégorie que nous apprécions beaucoup, un Sanatorium. Celui-ci ne diffère pas des autres dans l’historique et les raisons de sa construction, si ce n’est qu’il fut un projet sur lequel l’architecte Tony Garnier travailla sans pour autant être retenu pour la construction.

L’architecture est typique de la région où il se trouve et se démarque des autres Sanatorium de cette époque, ses toits pentus permettent à la neige de s’écouler pour que la structure ne souffre pas trop pendant l’hiver. Pourtant au fil des saisons le complexe a été touché par plusieurs avalanches qui ont fait de sérieux dégâts. Le bâtiment d’un seul tenant est tellement vaste que nous comprenons vite que nous en aurons pour la journée si nous voulons le visiter pièce par pièce comme à notre habitude. Ce n’est pas grave, nous sommes la pour ça et les autres bâtiments que nous avons repérés en montant feront l’objet d’une autre visite.

Au sommet du bâtiment nous découvrons une chapelle magnifique, sans doute la plus belle de celles que nous avons pu voir jusqu’à présent dans un sanatorium.En redescendant nous faisons un tour sur les terrasses, la vue est tout simplement sublime, le Mont-Blanc est illuminé par le soleil et les nombreux parapentes qui sont venus profiter des ascendants ne gâchent rien au spectacle. Nous finissions la visite des parties médicales puis nous dirigeons vers les sous-sols en passant devant la balnéothérapie, celle ci à été vidée, dommage, nous devenons exigeants avec le temps !

Les sous-sols sont aussi vétustes et sombres que les étages peuvent être modernes, le changement d’ambiance est total. Nous découvrons alors plusieurs niveaux qui abritent cuisines, locaux techniques, salles des machines et autres pièces destinées à la maintenance ou au stockage. Un escalier de plusieurs centaines de marches très raides nous amène aux générateurs électriques, mais à ce moment nous écourtons la visite, des pas raisonnent en haut de l’escalier, c’est sans doute le gardien qui fait sa ronde. Nous trouvons un accès et nous empressons de sortir, cette belle visite s’achève.
Le Sanatorium est aujourd’hui menacé, complètement ravagé par les casseurs et soumis soit disant aux avalanche, il sera prochainement détruit, triste fin pour un aussi joli bâtiment chargé d’histoire.

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