L’école vétérinaire... cet endroit a pour nous une histoire bien particulière. En effet, lors d’un de nos tous premiers trips en Belgique, nous avions raté un premier endroit semblable, qui avait été démoli peu de temps avant notre arrivée. Mais au sortir d’une centrale abandonnée, nous avions croisé un groupe d’allemands qui nous avait mis sur la piste d’un lieu similaire...
Nous sommes aujourd’hui garés dans l’enceinte de ce lieu, attendant le meilleur moment pour nous engouffrer dans ce bâtiment monumental.

Il y a beaucoup d’activité autour de l’ancienne école. Ce bâtiment est le seul rescapé d’un complexe bien plus vaste. Tous les autres ont été réhabilités en logements, ce qui explique les va-et-vient perpétuels qui nous inquiètent. Difficile de se faire discrets quand tout le voisinage nous regarde. Certains se sont fait prendre, nous le savons et cela fait un peu monter la pression.

Après quelques minutes à observer les passants, nous avons un créneau et nous le saisissons.

Petite déception, le bâtiment est presque entièrement vide. Nous parcourons rapidement les premiers niveaux, mais ils ne sont pas plus intéressants. Nous savons ce que nous sommes venus voir. Il s’agit d’un stock de bocaux contenant des animaux, mais pour le moment aucune trace.

Dans une grande salle nous en trouvons enfin un, un seul. Nous nous attardons pour faire quelques photos et continuons les recherches. La déception grandit au fur et à mesure que nous avançons, même la salle de conférence ne nous console pas. Nous en sommes certains, les bocaux ont du être volés. Nous terminons les quelques pièces du grenier, puis nous partons, quelque peu abattus...

C’est dans la voiture que nous avons tout de même l’idée de chercher des informations sur les sites dédiés à l’urbex. Et quelle n’est pas notre surprise quand nous trouvons des photos datées de la veille, montrant une salle pleine de bocaux !

Sommes-nous passés à côté ?? Un échange avec l’allemand qui a fait les photos nous apprend que oui. Nous avons fait une erreur de débutants en oubliant une, ou des pièces. Nous sommes maintenant en colère... et il nous faudra une seconde visite pour aller voir cette fameuse pièce. Nous l’effectuons dans le mois qui suit, profitant d’un passage dans la région.

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