La tension est palpable sur la route de ce département du centre de la France qui nous mène à l’exploration du jour. Nous nous dirigeons vers notre premier sanatorium et nous ne savons pas si nous allons réussir à entrer. Après avoir laissé la voiture dans un sous-bois, nous voici devant un ensemble constitué de trois bâtiments impressionnants par leur longueur. L’accès n’est pas facile et c’est en partie grâce à cela que les lieux sont restés intacts.

Comme à notre habitude nous visitons le spot méthodiquement, pièce par pièce, recoin par recoin, c’est une règle de base pour réussir une exploration urbaine. Dans les pièces marquantes, nous retiendrons une morgue aménagée dans les sous-sols, une chapelle et un théâtre immense avec un piano encore intact. Plus tard, lors d’une autre visite, nous tomberons sur la piscine… encore remplie d’eau !

Comme la plupart des sanatoriums, sa construction a débuté dans les années 30 mais avec pour particularité d’avoir été interrompue par la guerre. Heureusement, après la guerre, le département a demandé à un architecte de rependre la construction et de rénover les parties déjà existantes. Les traces de ce passé sont bien visibles sur les bâtiments qui sont de styles différents et articulés autour de la typologie du terrain.

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