C’est devant les colonnes imposantes, qui surplombent le parvis de ce bâtiment massif, que nous réfléchissons à la méthode la plus discrète qui nous permettra de l’ajouter à notre tableau de chasse.
Sur le fronton, les noms célèbres que nous lisons nous rappellent que ce lieu est emprunt d’histoire et de culture. A l’excitation habituelle de découvrir un nouveau spot, vient se mêler le poids du prestige des lieux.

Cette nuit là, nous pensions faire une promenade sur l’un des plus beaux toits de la ville. C’est ce que nous avons commencé par faire. En bas les noctambules s’agitent, peuvent-ils se douter que là-haut quelqu’un les observe ?
Une fois habitués à la vision sublime que nous avons, nous commençons à fouiller un peu le toit. Devant nous une fenêtre qui donne sur une salle de danse. Un peu de temps, beaucoup de volonté, la fenêtre s’ouvre…

La visite se poursuit dans les couloirs du palais, à travers la fosse de l’orchestre, jusque dans la machinerie, et même bien plus loin…
Les couloirs où nous sommes ont été rendus célèbres par un certain fantôme. Nous ne l’avons pas croisé, mais après avoir vu le labyrinthe qui constitue le sous-sol, nous comprenons que des gens aient pu y voir des revenants !
La visite se fait dans un silence encore plus intense qu’à notre habitude, pas loin de nous, un garde avec un chien, qui pourraient nous entendre et donner l’alerte…

C’est notre premier spot dans la capitale, et une chose est sûre, ça ne sera pas le dernier !

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